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Alors que la moitié des habitants de la planète ont accès aux technologies de l’information et aux technologies mobiles, la numérisation s’est généralisée au sein des entreprises. Ces dernières n’envisagent désormais la gestion de leurs capitaux, matériels et immatériels, qu’à travers des outils informatiques, qu’il s’agisse de logiciels ou d’applications.

Ces outils permettent aux entreprises de mieux fonctionner, de rationaliser leurs processus, et de mieux prendre leurs décisions. La gestion des données représente en particulier un enjeu capital pour la compétitivé des entreprises, qui peuvent y trouver les composants de leurs futures innovations ou modèles économiques.

Dans ce monde devenu numérique, un poste clé est en passe de connaître de profonds bouleversements, en matière de préoccupation, de besoins et de compétences : il s’agit du poste de DSI.
Nous vous proposons d’analyser, à travers cet article, les mutations à venir pour les métiers de la DSI au regard des dernières tendances de l’informatique d’entreprise.

La première mission du DSI : assurer le bon fonctionnement du SI

Bien entendu, cette assertion reste toujours vraie ! La toute première mission du DSI, c’est de veiller au bon fonctionnement du système d’information de l’entreprise : la bureautique, la messagerie, et l’informatique de gestion en tête de liste.

Ceci est d’autant plus important qu’à l’heure de la numérisation, les processus métiers sont intimement liés avec le bon fonctionnement informatique. Une panne, si minime soit-elle, peut avoir une grande incidence sur la bonne marche globale de l’entreprise, et la complexité des systèmes d’aujourd’hui rendent ces incidents encore plus difficile à résoudre, si un plan de secours, PRA (Plan de retour à l’activité) ou PCA (Plan de continuité d’activité), n’a pas été prévu.

La seconde mission du DSI : assurer la sécurité

Nous sommes encore dans l’une des missions primitives de la DSI : protéger le système d’information, des éventuelles intrusions ou actes de malveillance. Il faut souligner que cette mission est fortement complexifiée par les nouvelles tendances de l’informatique, que sont le Cloud, la mobilité et le Byod, et les nouveaux usages des entreprises, fortement tournées vers l’ouverture, le partage des données et la collaboration.

Le DSI a donc pour charge de mettre en place un système d’authentification fort. Il doit veiller à ce que tous les types d’appareils (smartphone, tablettes, ordinateurs portables, qu’ils soient personnels ou professionnels) soient pris en charge. Il doit également prévoir des plans de sauvegarde élaborés, avec des sauvegardes externalisées et / ou redondées.

De plus, il doit prendre en compte la sécurité, même pour des systèmes sur lesquels il n’a pas directement la main, ce qui peut être le cas pour des applications en mode Saas par exemple. Il doit également être au fait des éventuelles contraintes ou incidences juridiques, liées à l’hébergement et à la localisation de ces données externes. Enfin, le DSI doit sensibiliser ses collaborateurs, utilisateurs de services externes ou Cloud, adptes du partage de l’information, aux enjeux de la confidentialité et de l’intégrité des données.

Un défi actuel de la DSI : collaborer avec les métiers

Alors que l’informatique a longtemps été considérée comme un mal nécessaire pour les utilisateurs métier, elle est désormais, depuis son imbrication dans la quasi-totalité des processus, devenue indispensable, au point que la coordination entre les métiers et la DSI est un facteur clé de réussite et de performance.

Pour les deux parties, le défi est double : car aucune ne parle le même langage, ni ne partage les mêmes schémas de pensée. La DSI doit donc parvenir à trouver du temps pour comprendre les métiers et leurs besoins, et les métiers doivent accepter une certaine forme de remise en question et doivent faire des efforts pour s’adapter aux nouveautés de leur système d’information. Les process informatique sont ainsi souvent associés à des problématiques de conduite du changement et d’innovation vis-à-vis de la concurrence et des marchés.

En matière de langage DSI/métiers, il y a également la problématique de l’échange. Car cet échange entre DSI et métier peut être extrêmement productif lorsqu’il est mis en place. Plusieurs moyens sont possibles, du plus traditionnel, avec la remontée des incidents via un système de ticketing, jusqu’aux plus innovants, avec des moyens de communication horizontaux tels que les réseaux sociaux d’entreprise.

Le défi futur de la DSI : orchestrer les services informatiques pour générer l’innovation

Selon l’enquête « CIO IT staffing Survey » publiée en Juin 2013 par IDC, les considérations que nous venons d’évoquer ne seront pas toujours des considérations centrales pour la DSI, qui doit évoluer, d’une organisation centrée sur l’infrastructure à une organisation basée sur la mise en place d’un catalogue de services à destination des métiers.

Le DSI “chef d’orchestre”, comme on l’imagine, devra posséder des compétences en gestion de contrats, en juridique et en gestion de projets. Il devra se concentrer sur la compréhension des besoins des collaborateurs de son entreprise, afin de leur proposer des outils adaptés, et favorisant en particulier l’innovation. Le DSI sera alors dans une démarche éminemment plus stratégique et prospective qu’aujourd’hui, à la croisée entre les objectifs stratégiques et les objectifs de développement de l’entreprise, et les usages des utilisateurs.

Ainsi, le DSI, qui possède déjà de multiples casquettes, serait amené, dans l’avenir, à davantage se diversifier.

Le DSI du futur devra développer des qualités d’écoute afin de mieux comprendre les besoins des utilisateurs. Il devra savoir anticiper sur les usages et les besoins de ses collaborateurs, pour pouvoir mettre à leur disposition une palette de services cohérente et propre à leur apporter davantage d’innovation.

Le DSI aura donc un rôle clé, celui de permettre à l’entreprise de conserver sa capacité d’entreprendre dans de bonnes conditions, grâce à un SI performant, mais capable également de se démarquer des autres structures et d’innover, grâce à un SI construit avec clairvoyance et bonne intelligence.

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